Alors qu’en France la sécurité routière considère que tout ce qui roule un tant soit peu rapidement comme étant un danger potentiel sans autre forme de réflexion, et que le gouvernement s’entête par tous les moyens à traquer le conducteur qui aurait l’outrecuidance de dépasser la sacro-sainte limitation de vitesse, le motard est un coupable tout désigné.
Chevauchant leurs « puissantes machines », pour reprendre les termes souvent employés par les ayatollah du tout répressif, ceux-ci passent bien souvent pour des maniaques de la vitesse auprès de l’opinion publique.
Certes, ne nous mentons pas, nombreux sont ceux d’entre-nous qui ne respectent pas drastiquement les limitations… Mais comme j’avais déjà eu l’occasion de le dire, en terme de pédagogie, il n’y a pas pire idée pour empêcher un comportement que de l’interdire purement et simplement, qui plus est quand le moindre écart est réprimé de façon bête et méchante.
Au moment où tout est fait pour « protéger » cette catégorie d’usagers avec en tête une limitation pour tous les novices à 47.5cv quel que soit leur âge pendant 2 ans sans aucune prise en compte réelle de l’expérience de conduite pendant cette période, n’existerait-il pas d’autres moyens de former les conducteurs à de vraies notions de sécurité, en rapport avec la vitesse mais aussi bien d’autres aspects ô combien plus essentiels de la conduite à moto ?
Et si en plus d’acquérir de vraies compétences utiles sur la route, c’était l’occasion de se faire plaisir ?