Piste et sécurité routière : Analyse et réflexions
Alors que la cause primaire des accidents est d’origine exclusivement comportementale à hauteur de 65% (étude fondation MAIF), tout particulièrement pour les jeunes conducteurs dont les accidents en raison de la surestimation de leurs capacités sont plus fréquents, le gouvernement persiste à vouloir réduire l’accidentologie à grand renfort d’interdictions, de limitations et d’obligations.
À de nombreuses reprises, les experts de la formation ont exprimé le souhait d’établir un vrai continuum éducatif pour la formation à la conduite, qui estiment à juste titre que la formation initiale qu’est le permis de conduire est insuffisante à maintenir un niveau de sécurité optimal tout au long de la vie du conducteur. Ainsi comme j’en avais parlé dans mes précédents articles sur l’extension du permis A2 (et sa suite), la progressivité du permis moto ne se base que sur une période de 2 ans, ne prenant absolument pas en compte l’expérience réelle du conducteur. Pire encore, la catégorie de loin la plus répandue, le permis B (auto), ignore complètement toute notion de progressivité. Bref, un permis de conduire à vie, qui ignore toute forme d’évolution de notre environnement de conduite ou de nos propres capacités.
Et pourtant… Nous avons bien vu dans cet article que les motards sont prêts à se remettre en question ! La grande majorité des répondants à ce sondage exprime son désir de faire évoluer ses capacités, et ce, dans le but d’améliorer ses connaissances de soi-même et de son véhicule, afin d’acquérir une conduite plus sûre.
Contrairement à l’image que se fait le grand public des circuits, ils sont un vrai lieu d’apprentissage et un moyen d’aboutir à une vraie « sécurité routière ». Malheureusement, il suffit de lire les commentaires postés sur les sites d’informations des grands médias à chaque fois qu’un circuit est menacé de fermeture pour constater avec désolation que pour beaucoup de personnes non-pratiquantes, l’équation se résume à :
piste = bruit = vitesse = danger = gêne (Un triste exemple ici, concernant la piste de Lezennes).
On l’a vu, contrairement à ce que peuvent imaginer les non-motards, ce n’est bien souvent pas l’aspect sportif et la recherche de la performance qui sont est privilégiés.
Avec une formation de qualité, axée sur l’acquisition de connaissances exploitables sur route, la piste pourrait pourtant devenir une vraie étape post-permis s’inscrivant dans le continuum éducatif ! Il suffit de constater comment la pratique, même occasionnelle de celle-ci, a pu impacter de façon positive le comportement de ceux ayant répondu à cette enquête.
Le circuit est le milieu sécurisé idéal (en raison de l’absence d’obstacles directs, la qualité et le grip de la piste…) pour découvrir ses propres limites et celles de son véhicule, un aspect essentiel dans l’apprentissage de la conduite, impossible à développer sur route si ce n’est en bravant l’interdit et en se mettant, soi-même et les autres, en danger.
Ce concept même de formations post-permis se déroulant sur piste serait d’ailleurs également totalement justifié pour la catégorie B (auto) du permis de conduire, permettant de travailler sur les limites d’adhérence en fonction des conditions, le temps de réaction, le freinage… Des stages existent, mais sont très loin d’être répandus.
On pourrait même aller jusqu’à imaginer que ce genre de formation soit pris en charge, tout ou partie par les assureurs.
Une motivation supplémentaire peut être apportée par une légère baisse de la prime d’assurance, à l’image des 5% accordés par les assurances du Crédit Agricole après les formations post-permis auto que l’assureur propose, malheureusement réservés au moins de 31 ans ayant le permis depuis moins d’un an. Il n’y a pourtant pas d’âge pour être un « jeune conducteur », ni pour vouloir se perfectionner.
Côté moto, l’Assurance Mutuelle Des Motards (AMDM) propose quant à elle une réduction de 20% de la prime, à l’issu d’un stage de perfectionnement délivré par l’AFDM, (Association pour la Formation Des Motards).
Je vous conseille la lecture de cet article de MotoMag.com, qui dresse le portrait des participants à un de ces stages, ainsi que celui des animateurs. L’occasion de se rendre compte que la remise en question permanente est une nécessité sur la route, et qu’il n’y a pas d’âge pour ça !
Je vous invite également à visualiser cette vidéo réalisée par MotoMag à l’occasion d’un Open Mutuelle des Motards au circuit Carole fin 2012, dans laquelle Christophe Guyot, champion du monde d’Endurance 2004 (En tant que pilote et team manager) et 2014 (team manager), donne son point de vue sur le sujet :
Lire la page 5, « Quelques conseils et informations pratiques, remerciements »
Non, pas la dorsale dans le blouson stp !!!!
En cas de glissade si le zip lâche la dorsale remonte avec le blouson, plutôt une dorsale autonome (y compris sur route, ça peut sauver des vertèbres ;))
Tout à fait d’accord, merci pour ta judicieuse remarque, j’ai ajouté une note explicative à ce sujet dans l’article 😉
Bien vu, cet article est pour le moins exhaustif, sacré boulot, félicitations !!
Un gros décalage entre le permis A et B réside à mon sens dans la finalité générale : l’un où on cherche du plaisir, et l’autre qui a un aspect plus utilitaire. C’est du moins comme ça qu’ils sont souvent conçus et perçus, car une moto peut devenir un utilitaire et la conduite d’une voiture peut s’avérer très fun suivant les circonstances. Bref, à partir de cette vision basique, le système est biaisé d’entrée. Tout comme tu l’évoques, j’ai été très étonné quand j’ai passé le permis B; je me suis dit « c’est tout ? pas de slalom, pas de freinage d’urgence, etc » ? Et pourtant ce serait ô combien nécessaire…
Autre point, on limite souvent la piste « aux motards voulant aller vite », alors que non, comme tu le mets en évidence, c’est pour beaucoup un moyen d’améliorer leur conduite et leur maîtrise. C’est primordial de le mettre en avant, et est en parfait décalage avec le manque d’accessibilité aux circuits ! Je veux parler des moyens techniques (comme les restrictions sonores) mais aussi financiers (prime d’assurance des organisateurs qui flambent)… et c’est bien dommage.
Tu as fait un super boulot Cedric ! Mon seul et très humble grain de sel viendrait – alors que je me reconnais à 300 % dans tout dans le profil le plus répandu des motards qui on tâté de la piste « pour se former, s’améliorer, et mieux connaître leur machine, sans oublier les sensations uniques ressenties sur circuit) – de ce que les trajectoires sur routes ne s’apparentent pas aux trajectoires apprises sur piste… mais loin de moi l’idée de lancer un débat ! Dans l’absolu, la pratique de la piste m’a permis de progresser et gagner en assurance… je regretterai presque de l’avoir démarrée trop tardivement ^^
Merci beaucoup !
En effet, il y a beaucoup de différence entre la façon d’appréhender un virage sur piste et sur route. Cependant les habitudes prisent sur piste permettent d’apprendre à correctement se placer sur route (en gardant à l’esprit les limites et les véhicules arrivant à contresens) de façon à mieux visualiser les éventuels obstacles dans la zone de danger (voir petit schéma) et de moins « casser » l’angle de la courbe en se positionnant convenablement,et de fait éviter de partir sur la voie opposée en cas de problème. Bref des notions à adapter en effet, c’est ce à quoi je pensais en écrivant ce passage 🙂
Merci encore pour la lecture de l’article et ton avis !
Vous écrivez : « Chevauchant leurs « puissantes machines », pour reprendre les termes souvent employés par les ayatollah du tout répressif, ceux-ci passent bien souvent pour des maniaques de la vitesse auprès de l’opinion publique. »
Si vous ne rouliez pas sur la voie publique, vos délires ne me feraient ni chaud ni froid.
Le problème c’est que vous partagez le même espace que moi, mes enfants et de nombreuses personnes saines d’esprit qui utilisent l’espace public simplement pour se déplacer. Ces personnes ont donc le droit de penser que les limitations de vitesses mises en place ces dernières années ont été très efficace et doivent être poursuivies.
C’était de l’ironie, reprenant les termes employés par les associations motophobes, qui n’ont en général jamais posé les fesses sur une moto de leur vie.
Les motards sont également piétons, automobilistes, parents… Tout comme vous. Ils sont tout à fait sains d’esprit et peuvent tout aussi être effrayés que vous a l’encontre d’une la très petite minorité de personnes que vous décrivez.
Les motards français ont en moyenne 46 ans (lire l’article pour les sources), et sont dans leur très grande majorité très responsable et respectueux du code de la route et du partage de celle-ci,étant eux même fragiles.
De même, ce sont les premiers à se remettre spontanément en question, étant les plus assidus quand il s’agit de passer des formations post permis.
La catégorie motocycliste est également la seule où le nombre d’accident est en baisse depuis de nombreuses années (chiffres officiels ONISR). Et dans plus de 68% des cas, l’accident est dû a un tiers. Aucun rapport avec la vitesse.
Allez donc discutez avec ces personnes près des stages moto, avec des motards de la gendarmerie ou de la police, avec des formateurs tels que moi, lors de rassemblement… Vous pourriez être bien surpris de voir à quel point la situation de ces personnes peut être similaire à la votre.
Si on regarde les chiffres de l’ONISR donnant les mortalités par catégorie entre 2000 (situation stabilisée avant les radars) et 2015, on a les résultats suivants :
Piétons : -44,8%, cyclistes : -45,3%, Cyclos : -66,4%, motos : -35,2%, voitures tourismes : -66,4%.
Je ne vois pas comment vous pouvez dire que les motards sont les plus vertueux. De même, l’observatoire des vitesses montre que la vitesse moyenne des motards est supérieure à 55km/h en ville alors qu’elle est de 48km/h pour les voitures. Cela se traduit d’ailleurs concrètement : en région parisienne, il y a plus de piétons renversés par les motos que par les voitures alors que ces dernières sont plus nettement plus nombreuses.
Et pourtant, les chiffres récents sont clairs. Les motards sont clairement bons élèves même si cela n’as pas toujours été le cas.
http://m.motomag.com/Bilan-2015-des-accidents-de-la-route-les-motards-parmi-les-bons-eleves.html
Des chiffres absolus et non relatifs au nombre d’usagers de chaque catégorie en circulation. Ainsi le nombre de tués à moto est à la baisse, malgré un accroissement important du parc depuis 2000, ce qui n’est pas le cas des autres catégories, chose qu’ignorent les statistiques que vous citez. De la même façon d’ailleurs que nombre d’autres facteurs comme l’évolution technique des véhicules et des infrastructures. Par exemple une déformation de la chaussée n’aura pas les mêmes conséquence en terme d’accidentologie en moto ou auto. De même, l’augmentation de la sécurité passive et active des véhicules est forcément impossible à comparer d’une catégorie à l’autre. Le marché des cyclomoteurs s’est réduit à peau de chagrin entraînant mécaniquement la baisse du nombre de tués, et la cause des décès des cyclistes et des piétons est, forcément, beaucoup moins souvent une résultante de leur comportement. Comparer ainsi les statistiques de l’accidentologie des différentes catégories d’usagers et en tirer ce genre de conclusion est donc un non-sens évident.
Concernant la remise en question, je me permets de parler en connaissance de cause, étant professionnel du milieu depuis de nombreuses années, diplômé d’Etat en sécurité routière, en tout premier lieu dans l’automobile. Et oui, en comparaison avec les automobilistes, les motards sont clairement plus disposés à se remettre en question, ce qui est l’objet même de cet article. De la même façon que je peux être aussi amené à former des jeunes au vélo et au respect des règles qui en découlent, à savoir choisir son mode de déplacement en fonction de leurs besoins pour aussi respecter l’environnement, ce qui est clairement un besoin nécessaire auquel il faut être formé pendant l’apprentissage de la conduite. Certains seront un jour automobilistes, peut-être aussi motards. Pour autant tout n’est pas blanc ou noir, et même s’ils viennent à rouler en moto, il n’est pas impossible que ceux-ci prennent encore les transports en commun quotidiennement, ou roulent à vélo. C’est à ce moment qu’il s’agit de savoir se remettre en cause pour favoriser le partage de l’espace public, car chacun est à même de passer d’une situation à l’autre à tout moment. Et par nature, les motards sont loin d’être les plus mauvais dans le domaine, c’est une certitude.
Une nouvelle fois, si vous souhaitez en discuter, il faut connaître le sujet, les différentes catégories d’usagers, et échanger avec eux pour saisir la substance du problème. Ce qui n’est clairement pas votre cas, classant automatiquement les motards comme n’étant pas des personnes « saines d’esprit », probablement après avoir croisé le chemin de quelques excités de la poignée, qui sont une minorité non représentative (et très mal perçue des motards eux-même, dégradant une image fragile). Une nouvelle fois, je vous invite à aller discuter un peu avec eux, avec les formateurs ou encore les forces de l’ordre pour vous faire un avis représentatif. La plupart d’entre-eux sera enchantée de partager son expérience et son point de vue.
Concernant la vitesse, celle-ci n’est aucunement la cause majoritaire des accidents, même s’il est évident que de nombreux motards ne la respectent pas strictement (c’est clairement écrit en début d’article). Puisque vous semblez lire régulièrement les rapports de l’onisr et autres organismes (voir analyses d’accidents ECPA par exemple) vous ne pourrez que le constater.
La vertu évoquée ici (même si je n’ai jamais parlé de « vertu » à proprement parler) n’est aucunement en rapport avec le respect des limitations de vitesse dans cet article, mais bien en rapport avec la capacité de remise en cause, par l’intermédiaire de formations basées sur le volontariat.
La vitesse excessive n’as pas grand chose à faire dans l’histoire ici évoquée, surtout en commentaire d’un article prônant la diminution de la vitesse moyenne sur route par l’intermédiaire de formations volontaires en milieu fermé, de façon durable et tout ça sans le moindre radar ou la moindre sanction, incroyable n’est-ce pas ? (Mais avez-vous d’ailleurs lu l’article jusqu’au bout ?)
D’ailleurs s’il s’agit de comparer, il serait intéressant de comparer la moyenne de vitesse des motos avec celles des possesseurs de voitures plus puissantes, en rappelant qu’il n’existe aucune progressivité dans l’accès à la puissance dans le permis B.
Les motos étant quasiment toutes de rapport poids/puissance supérieur aux voitures, ramenée à la masse de véhicules comparés, ce chiffre de 7 km/h ne représente pas grand chose, qui plus est quand cette statistique fait l’impasse sur la distribution des vitesses sur les différents réseaux routiers en fonction des différentes catégories de véhicules.
Mais la comparaison serait tout aussi absurde et intellectuellement malhonnête pour les mêmes raisons que précédemment évoquées.
Enfin comparer la voiture, qui est avant tout un simple mode de déplacement pour la majorité des personnes, à la moto, qui est loin de n’être que ça, c’est manquer une des composantes du problème. Ce à côté de quoi vous passez complètement, hermétique que vous êtes à un milieu que vous vous permettez de juger sans le connaître, n’invoquant que des statistiques ou observations personnelles isolées non représentatives, auxquelles on donne le sens que l’on souhaite, un peu à la manière dont le fait certaines associations misant sur le tout répressif, le dénigrement et la culpabilisation, plutôt que sur la pédagogie, la formation et la sensibilisation pour faire évoluer les mentalités et faire progresser le-dit partage de l’espace public.
Et pourtant, les motards sont également souvent automobilistes, piétons, cyclistes aussi comme je le disais plus haut, mais surtout tout à fait raisonnables et prêt à la discussion pour peu qu’on débatte avec eux de façon constructive et en restant ouvert d’esprit.
D’autant que, par exemple, la modification des infrastructures bénéfiques aux motards peut l’être tout autant pour les cyclistes (et inversement), du coup il n’y a aucune raison de ne pas s’entendre. De la même manière que les motocyclistes sont prêts à se remettre en cause du point de vue de leur conduite, il sont une très grande majorité à l’être aussi concernant d’autres sujet, comme l’environnement, le partage de la route, etc… Etant eux même souvent victimes de discriminations, ils sont peut-être les plus à même de comprendre les autres problématiques.
Mais un débat constructif risque de rester au point mort avec ce genre de postulat…
Comme disait Sartre, « l’enfer c’est les autres ».
J’aimerais te dire que nous les motards sommes saint d’esprit, mais non, bon nombre d’entre eux ont peur des crétins comme toi qui roulent en bétaillère à mazout (comprendre Grand Espace DCi 7 places) parce qu’ils passent plus de temps à engueuler leurs gosses que faire attention à la route, plus de temps à dire à leur chère et tendre « PUTAIN TU T’ES TROMPÉ DE CARTE ! C’EST PAS LA BONNE QUE T’A ACHETÉ ! T’ES VRAIMENT CONNE ! » que de vérifier leur angle mort avant de se rabattre comme un pet merdeux, pour au final se rendre compte qu’il y a une moto juste derrière toi, que t’a vu au dernier moment parce que t’as fait ton gros porc à te rabattre comme les deux cuisse que tu ressers quand tu veux te retenir de péter…
Non mais franchement, tu réfléchis à ce que tu dis ? Ça me fait penser à un comportement typique de motard refoulé à cause des gosses. Putain mais franchement, tu t’es pris pour Jean Michel du 59 ou quoi ?
Avant d’être motard, nous sommes comme toi, des Hommes et des Femmes avec une famille, un couple, des enfants (imagine si c’est deux paires de jumeaux !) et on a le même rêve, celui qu’il n’arrive jamais rien à notre enfant, si ce n’est de la joie et du bonheur et beaucoup d’amour). On est capable de passer dans le feu pour eux…
Il est évident que tu parles sans savoir, tu ne connait absolument rien au monde de la moto, tu ne fais pas partie de cette famille. Tu ne nous connais pas. Nous sommes tous différent, et toi le premier par exemple. C’est bête, idiot et bien dommage qu’a ton âge on ne pense pas plus loi que le bout de son nez. Bordel on est une communauté, et je pense que si tu en avait vraiment rien à foutre, tu n’aurait pas même pris le temps de poser tes 5 lignes de commentaire anti-constructif.
S’il y a bien des langues que tu ne parles pas, c’est bien celle du second degré, du sarcasme, et de l’humour… Merde, lis un peu entre les lignes (oui, si tu as du mal, Zoom dessus…
Que tu joues le caisseux merdique qui passe au feu rouge bien mûr ou au piéton décérébré qui court pour éviter d’être en retard au tram et qui frappe le capot de la voiture qui commence à repartir, c’est ton problème, tant que c’est sur piste privé.
Tu vois où le sens de TA réflexion m’amène ?
D’ailleurs on va rétablir un truc, tu t’affiche comme propriétaire de l’espace, alors qu’en fait NOUS sommes usager, tout comme TOI; tu cernes la différence ? En quoi le fait de PARTAGER UN ESPACE COMMUN est un problème ? Si ça se trouve, tes enfants seront des putains de cinglés à moto, et sur route ouverte, t’imagines un peu le délire ?
Ces personnes là pour moi ont un esprit trop obtus pour pouvoir s’ouvrir à d’autres réflexions.
J’aimerais avoir de la colère, comme ça tu pourrais faire un scandale, mais en fait j’ai juste de la peine avec un soupçon de pitié pour toi, tu n’a pas cette capacité de remise en question qui dote de nombreuse personnes.
Je ne connais absolument pas le monde des motards et je ne cherche pas à le connaître (surtout lorsque je lis ton message).
Du calme, du calme…
De la même manière qu’il ne faut pas généraliser le comportement de tous les motards, je me refuse aux généralisations concernant les autres usagers.
Certes, quelques conducteurs en voiture ne sont pas attentifs à ce qu’il se passe sur la route, passent du temps au téléphone et se passent d’effectuer tout contrôle avant de manœuvrer. Pour autant ce n’est pas le cas de tous, loin de là.
De même, tous les cyclistes ne traversent pas au feu rouge et roulent à contresens ou dans des voies réservées.
Tous les piétons ne se jettent pas sous les roues des véhicules, traversent en dehors des passages protégés, sans contrôle et casque vissé sur les oreilles.
Malgré tout ces comportements existent, et c’est bien souvent les seuls qui sont retenus et restent en mémoire. Cependant en faire des généralités serait un raccourci bien trop facile. Et complètement à contre-courant d’une quelconque démarche constructive visant à améliorer le partage de l’espace public.
Chacun doit faire des efforts, et pour se faire, il est important de se respecter afin de pouvoir dialoguer et avancer, sans rejeter systématiquement la faute sur telle ou telle catégorie d’usager, ce qui reviendrait à jouer le jeu des associations extrémistes.
Aah le fond du problème…
«je ne connais absolument pas le monde des motards»
Voilà ça ne connait pas, donc forcément ça se base sur 2 ou 3 couillons croisé en allant au taf et que ça prend pour une généralité.
Le fort de nombreux motards est de ne pas être que ça. Ils sont piétons, cyclistes parfois, automobilistes et parfois routiers, bref ils connaissent aussi la conduite d’autres moyens de transport.
Donc eux savent anticiper les conneries des autres.
Puis eux savent que leurs seules protections efficaces résident dans la cervelle.
Tout ça pour dire qu’il est inutile de débattre avec un esprit fermé, qui ne connait pas et ne veux pas connaitre. On se fatiguera pour rien et ne changera pas les choses….on ne fait pas d’un ane un cheval de course…
Mika, tu viens de résumer ce que je pense parfaitement bien 😉 !
Si j’étais salop, je PENSERAIS à haute voix: Un jour le piéton se cassera la jambe, et les pompiers ou le samu lui dira : » Ah, vous non on peut pas, vous êtes anti deux roues, donc débrouillez vous pour marcher tout seul jusqu’à l’hôpital !
Pingback: Questions à la pistardie : guide pour débuter sur piste (partie 1) – Poirsouille Endurance Team