C’est de saison ! Avant les vacances d’été, en prévision de longs trajets ou plus simplement des balades qui se feront plus fréquentes en raison du retour du beau temps, nombreux sont les ceux qui envisagent le changement des pneus de leur moto. Le sujet alimente copieusement les discussions, que ce soit lors d’une rencontre entre motards ou sur les réseaux sociaux.
A cette occasion, voici un article pour vous éclairer concernant les éléments à avoir en tête au moment de faire votre choix.
Pas de recommandations de marques ou de modèles spécifiques ici (ce qui n’exclu pas la présence d’exemples) mais plutôt des conseils concernant les pneumatiques, les caractéristiques à privilégier en fonction de votre machine et la façon de prendre en compte les avis et retours des utilisateurs qu’on trouve à profusion sur le net.
Car aujourd’hui, il n’a jamais été aussi facile se trouver des avis concernant les pneus. Des avis extrêmement nombreux, mais qu’il faudra savoir décrypter pour trouver la monte la plus adaptée.
Avant toute chose, il faut savoir qu’il est tout à fait possible, tant d’un point de vue technique que réglementaire, de monter des pneus avant et arrière de constructeur et/ou modèles différents.
Ensuite, il est important de respecter plusieurs caractéristiques clés, imposées par votre moto et que vous retrouverez facilement sur le marquage présent sur le flanc de vos anciens pneus ou dans votre manuel. Je vous conseille d’ailleurs de jeter un œil à ce dernier si votre machine a été achetée d’occasion, au cas où le précédent propriétaire aurait monté des pneus inadaptés.
Le respect des dimensions, notamment de la largeur/hauteur est essentiel sur certaines machines récentes pour éviter les problèmes d’assistance électronique. En effet, quand on parle de dimension d’un pneu, par exemple 190/55, il s’agit de largeur / hauteur = % de la largeur. Dans cet exemple, le pneu fait donc 190mm de large, sa hauteur est 55% de 190mm, soit 104.5mm (mesurée de la jante au point de contact au sol).
Si on changeait ce pneu pour un modèle en 190/50, la hauteur ne serait plus que de 95mm, ce qui implique un changement du diamètre du pneu et donc de la distance parcourue lors d’une rotation de roue, ce qui peut fausser la mesure prise en compte par l’électronique de la moto.
Certains systèmes s’en accommodent, d’autres moins et peuvent nécessiter un recalibrage (comme par exemple sur certaines Aprilia), voir même perturber le fonctionnement de ces assistances.
Concernant la largeur du pneu, il est parfois techniquement possible de monter un pneu d’une largeur différente sur une jante, par exemple 190 sur une jante prévue pour un pneumatique de 180. Cependant je vous déconseille cette pratique qui peut provoquer des contraintes non prévues sur la carcasse du pneumatique et ainsi lui faire perdre en performance. De plus, il faut savoir que dans l’absolu la moto perd son homologation, ce qui peut potentiellement pousser un assureur à refuser une indemnisation en cas de problème. Une situation rare, mais pas impossible.
Les fabricants de pneus ont fait d’énormes progrès ces 10 dernières années concernant les pneumatiques. On est déjà bien loin des pneus qui équipaient nos motos il y a seulement 15 ans, qui nécessitaient un temps de mise en température considérable et une prudence extrême lors des premiers kilomètres, qui plus est par temps froid et/ou humide.
Les montes actuelles, même orientées vers une utilisation routière, sont à même de passer toute la puissance des sportives modernes qui flirtent avec les 200cv et de subir sans broncher les décélérations produites par des freins surdimensionnés.
Des avancées considérables ont été également faites concernant les gommes employées. Depuis presque 10 ans, certains pneus disposent de technologies multi-gommes : plus dure sur la bande de roulement de façon à privilégier la longévité et plus tendre sur les flancs (à l’image des appellations Michelin 2CT, Dunlop MT, Bridgestone 3LC/5LC…) de façon à obtenir un grip et une stabilité sur l’angle à toute épreuve.
Le regretté Nicky Hayden, nous vantait en 2007 l’adhérence et l’endurance des Michelin Pilot Road 2, un des premiers pneu bi-gomme
Dans le même ordre d’idées, les avancées dans la chimie employée pour la conception des gommes permettent aujourd’hui d’obtenir des pneus capables d’atteindre leur conditions de fonctionnement optimales même par températures très basses en hiver. Autre exemple, les additifs comme la silice qui augmente l’adhérence sous la pluie ; 70% dans la composition des Pirelli Diablo Rosso 3. Ainsi plus de 150 composants entrent aujourd’hui en jeu dans l’élaboration des gommes des pneus moto.
Côté carcasse, plusieurs couches de matériaux différents sont utilisés, de façon à optimiser la transmission de la puissance au sol, la rigidité au freinage et le retour d’informations concernant l’état de la route.
Les progrès ont été tels que parmi les pneus récents des grands constructeurs, il n’existe plus de « mauvais » pneus, comprenez par là des pneus qui pourraient s’avérer réellement dangereux.
Des pneus adaptés à votre machine et à votre utilisation
Les nombreux progrès que je viens d’évoquer ont très souvent pour source les recherches menées pour les pneumatiques développés pour la compétition. Dans cette logique les pneus modernes proposent tous un niveau de performance que peu de motards, même expérimentés, sont à même d’exploiter dans le cadre d’une utilisation routière.
Pour vous donner un ordre d’idée, il s’agit là de 45° !
Pour prendre un exemple, la majorité des montes actuelles permettent d’atteindre des angles de plus de 50°, mais dans la pratique, rare sont ceux qui dépassent les 40° sur route.
Des applications pour téléphones portables comme Diablo Super Biker développée par Pirelli permettent de connaitre l’angle que vous prenez lors de vos sorties. Mais celles-ci se montrent très largement optimistes en donnant des valeurs dignes des pilotes de SuperBike ! (parfois en raison du placement du téléphone)
Et ici de 60° !
Il s’agit là plus d’un argument commercial qui flatte l’ego et qui ne devra pas dicter votre choix dans le cas d’un usage routier.
Sans trop entrer dans les détails et sans parler des pneus tout-terrain, custom ou trails, qui sont de plus en plus « routier » et fournissent d’incroyables performances à l’instar des Michelin Anakee 3 par exemple, je vous recommande de faire votre choix dans ces deux « catégories » dans lesquelles vous trouverez les pneus les plus adaptés à 90% des motos qui circulent sur nos routes :
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Les pneus routiers, GT ou « touring »
Probablement le type de pneu le plus polyvalent qui conviendra à une immense majorité de routières modernes et de roadsters.
Pirelli Angel GT, Continental ContiRoadAttack 3, Michelin Pilot Road 4, Dunlop RoadSmart 3, BridgeStone T30 Evo, Metzeler Roadtec 01… Autant de pneus Sport-GT dont les caractéristiques approchent désormais celles des montes les plus sportives, la polyvalence en plus !
Pirelli Angel GT. Photo constructeur.
Plus endurants, disponibles pour les lourdes GT, performants même par temps froid et humide, il s’agit des pneus « à tout faire » modernes. Pour autant, la marge permise en utilisation sportive reste remarquable et la plupart des références du segment est difficile à prendre en défaut sur route, même par des pilotes expérimentés.
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L’alternative, le pneu sport-route
Il s’agit des pneus tels que les Continental SportAttack 3, les Pirelli Diablo Rosso 3, Michelin Power RS…
Grâce à un profil moins rond que les pneus de la catégorie précédente, ils plus adaptés aux sportives et roadsters musclés dont les propriétaires cherchent à privilégier un comportement plus vif notamment sur les changement d’angle rapides.
Ils permettront les sorties sur piste où ils n’auront pas grand chose à envier à des modèles du genre hyper-sport pour la très grande majorité des pilotes, en évitant une grande partie des inconvénients que j’expose dans le prochain paragraphe.
Michelin Power RS. Photo constructeur.
En contrepartie la gomme est plus tendre, rendant l’usure plus rapide, et plus encore sur les motos aux poids élevés. De même, le comportement sur route humide et froide est légèrement moins bon que sur ceux de la catégorie précédente (nécessité de mise en température, surface couverte de sculptures moins importante) même si là encore, les progrès sont remarquables d’années en années.
Pneus très sportifs et utilisation sur route
Il s’agit globalement de pneus racing, juste adaptés de façon à répondre aux exigences en terme d’homologation pour un usage routier, notamment en matière de taux d’entaillement (pourcentage de la surface du pneu recouvert par des sculptures : au minimum de 7%). La priorité est faite à l’adhérence, devant toute notion d’endurance.
Pirelli Diablo SuperCorsa SP. Photo Constructeur.
Ils excellent par temps sec et chaud. Néanmoins, il faut respecter scrupuleusement le temps de mise en température car ces gommes atteignent leurs températures de fonctionnement optimal à partir de 80° !
Sous la pluie et par temps froid, ces pneus peuvent même devenir piégeurs en raison d’épaulement quasiment slick (lisses) qui optimise la surface de contact du pneu sur sol sec.
Ils sont généralement dotés d’un profil plus pointu sur le pneu avant qui favorise la vivacité, mais peut éventuellement surprendre les motards habitués à des profils plus ronds et plus neutres.
Il s’agit par exemple des Pirelli SuperCorsa V2 (les SP, malgré leur appellation, sont légèrement plus orientés route grâce à plusieurs densités de gomme), Dunlop D212, Metzeler RaceTec RR…
Des avis utilisateurs à prendre avec des pincettes
Aujourd’hui internet regorge d’avis utilisateurs, et les pneus font peut-être partie des produits où les avis peuvent êtres les plus contradictoires. Au milieu de cet océan d’avis, le motard lambda a vite fait de perdre ses repères et d’être encore moins avancé qu’il ne l’était avant de les consulter.
Metzeler SPORTECTM M7 RR. Photo constructeur.
Le ressenti et le kilométrage parcouru avec un modèle de pneu varie en fonction d’énormément de facteurs, tels que :
- La moto sur laquelle le pneu est monté, son poids et sa géométrie
- Le type de routes empruntées (voies rapides ou routes de campagnes)
- L’abrasivité du revêtement de ces routes, la sinuosité des tracés
- La température ambiante
- Le style de conduite
- Respect de la pression recommandée
Autant d’éléments qui rendent difficile la comparaison des caractéristiques des pneus, même si bien entendu ce système permet de mettre en évidence d’éventuels problèmes qui émergeraient de façon récurrente des différents avis, comme une mauvaise prédisposition aux routes humides par exemple.
En revanche, échanger avec un motard qui aurait testé différentes montes de pneumatiques sur la même machine et dans les mêmes conditions peut permettre de se forger un avis beaucoup plus intéressant.
Quelques conseils pour tirer le meilleur de vos pneus
Une fois vos nouveaux pneus achetés et montés, c’est le moment d’en profiter ! Mais avant ça, il reste encore l’étape du rodage, qui consiste à retirer le film de paraffine présent sur la gomme pour la protéger pendant son stockage.
Pour ce qui est de la bande roulement c’est vite fait et ça ne sera l’affaire que de quelques dizaines de kilomètres pendant lesquelles il faudra être vigilent sur route humide et plus encore au moment de passer sur des lignes blanches ou des plaques d’égout. Concernant les épaulements, il faudra prendre garde à effectuer une mise sur l’angle progressive pendant les premières centaines de kilomètres, voire davantage si les routes empruntées sont peu sinueuses. Si vous en avez la possibilité, privilégiez une première sortie par temps sec.
Dorénavant, progrès techniques aidant, on voit débarquer les premiers pneus « sans rodage » chez le fabriquant Continental, comme le ContiRoadAttack 2 et sa dernière évolution le ContiRoadAttack 3.
Pneus et juste pression
Concernant les pressions de gonflage, gardez en tête qu’une pression adéquate est gage d’un fonctionnement optimal du pneu et d’une usure amoindrie. N’hésitez pas à vous référer là aussi à la notice de votre moto. Le gonflage peut varier en fonction du poids de la machine et une légère augmentation de la pression peut être recommandée en cas de duo.
Pensez à la contrôler au moins une fois par semaine et davantage si vous prévoyez de longs trajets, en plus d’un contrôle visuel à chaque fois que vous prenez le guidon.
En automobile, le système TPMS (pour Tyre Pressure Monitoring System) est obligatoire sur les voitures commercialisés en Europe depuis 2014.
Les composants du système TPMS chez Mercedes
Certaines motos, généralement des GT, proposent ce système de série ou en option, et il existe des accessoires similaires proposés par des équipementiers comme Tecno-Globe.
Des rumeurs courent au sujet de l’obligation de ce système pour toutes les motos neuves dans les années à venir. Mais dans tous les cas, une surveillance automatisée de la pression ne doit pas se substituer à contrôle méticuleux de l’état des pneus, d’autant plus en moto !
Système TPMS de série sur la Kawasaki GTR depuis 2007
Si votre véhicule est doté de capteurs de pressions situés dans l’intérieur de la jante, pensez à en informer la personne en charge du changement de vos pneus, afin d’éviter que ceux-ci soient endommagés pendant l’opération.
Durée de vie des pneus moto
La gomme des pneus s’use dans le temps, et encore plus quand un pneumatique roule peu. Ainsi même un pneu stocké voit sa gomme se dégrader dans le temps. Il est généralement conseillé de ne pas conserver ses pneus pendant plus de 3 ans.
Si vous ne roulez pas pendant de longues périodes, en hiver par exemple, n’hésitez pas à bouger régulièrement votre moto afin d’éviter que la carcasse ne se déforme à un endroit précis en formant des « plats ». Mieux encore, levez-la si vous disposez de béquilles d’atelier.
Pour connaître la date de fabrication d’un pneu, vous pouvez vous référer au code DOT (pour Department of Transportation) à 4 chiffres présent sur un des flancs : par exemple « DOT 2217 » indique que le pneu a été fabriqué la semaine 22 de l’année 17 !
Les quatre chiffres à droite indiquent la date de fabrication du pneu. Ici 4116, soit la semaine 41 de l’année 2016
Sachez enfin que tout ceci est encore plus vrai quand il s’agit de pneus réservés à la piste, où les pilotes/formateurs comme Axel Maurin conseillent d’utiliser les pneumatiques dans l’année. Je vous invite d’ailleurs à lire cet article sur #EnjoyTheRide concernant les pneus piste.
Ne tardez pas à les changer !
Une fois en fin de vie, les performances d’un pneu peuvent rapidement se dégrader. Et encore plus rapidement sur certaines montes à vocation sportive ; c’est pourquoi il est indispensable de contrôler fréquemment leur état, bien au delà du simple témoin d’usure.
Au sujet des indicateurs d’usure, ceux-ci sont repérables par les marquages « TWI » sur les flancs (pour Tread Wear Indicators) qui indiquent la présence d’un témoin dans la surface de contact sous cette marque.
Marquage TWI (Tread Wear Indicator) et un témoin d’usure situé dans les sculptures du pneu
Il s’agit d’une « bosse » placée dans les sculptures du pneumatique. Une fois la bosse « à fleur » du reste de la surface du pneu, la profondeur minimale réglementaire est atteinte.
Cette profondeur minimale est de 1mm sur les pneu moto depuis l’arrêté du 30 septembre 1997 (et 1.6mm pour les pneus automobiles). En outre, le dépassement de cette limite est une infraction, qui relève d’une amende de 4ème classe (135€ forfaitaire).
Mais comme je le disais plus haut, n’attendez pas la limite « réglementaire » pour changer vos pneus, surtout que ceux-ci peuvent s’user de façon non uniforme.
Bien contrôler ses pneus
Vous l’avez appris pour passer votre permis dans les fameuses « vérifs », mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal.
C’est le moment de vous rappeler des « vérifs » du permis ! (Photo du guide des Codes Rousseau)
Plusieurs points sont à contrôler, en plus de la pression et de la profondeur des sculptures :
- La bande de roulement : cherchez la présence de corps étrangers ou de coupures. Guettez les traces d’une usure irrégulière ou de toute autre détérioration
- Les flancs (ou épaulements) : cherchez les coupures, craquelures ou déformations dues aux chocs (trottoirs, défauts de la route…)
- La zone d’accrochage entre la jante et le talon du pneu : Attention à tout ce qui aurait pu détériorer le bord du pneu ou le bord de la jante. Une déformation pourrait mettre à mal l’étanchéité et engendrer une perte de pression
Au moindre signe de déformation, dessèchement de la gomme, craquelure… il est indispensable de changer le pneumatique pour assurer votre sécurité.
Des bons plans pour vos achats
Si vous souhaitez vous faire une idée à partir des avis utilisateurs (en respectant les précautions précédemment évoquées), une des meilleures sources d’information sur le web francophone est incontestablement la page des Maxi-test du site Moto-Station.
Il existe de très nombreux sites de vente en ligne de pneumatiques, qui permettent aux clients de comparer les prix de chez eux et proposent des prix toujours plus bas en raison d’une concurrence féroce sur le marché. Les plus connus se nomment 1001pneus, Allopneus… mais désormais d’autres sites moins spécialisés comme MotoBlouz proposent également la vente en ligne de pneus, ce qui permet de bénéficier de leur habituelle qualité de service.
Vous retrouverez également une large sélection sur le site La Bécanerie, pour toutes les cylindrées.
Un comparateur de prix pour vos pneus moto
Je profite de cet article pour donner un petit coup de pouce (sans aucune contrepartie) à la jeune société Strasbourgeoise TireGom, qui propose un comparateur de prix de pneus, répertoriant les tarifs de plusieurs grands sites de vente en ligne.
Le site permet en quelques clics d’identifier vos pneus auto et moto, et surtout de trouver le meilleur tarif pour votre nouvelle monte de pneus.
De plus TireGom proposera à l’avenir plusieurs guides, essais et conseils autour des pneus et de l’univers auto-moto en général. Dans cet ordre d’idée, vous pouvez déjà retrouver l’avis de plusieurs blogueurs, dont le mien, concernant les pneus qui équipent nos motos.
N’hésitez pas à y jeter un œil 😉
Pour davantage d’informations
Une vidéo de Dunlop, expliquant la fabrication et la composition des pneus moto.
Je vous invite à lire l’excellent article du site Mag’ Motardes sur le sujet.
Un article de Moto-Station très complet concernant l’aspect technique des pneus.
Comme quoi, je n’y connaissais vraiment rien en pneumatique !
Un bel article, qui nous démontre en détail toutes les facettes de la définition d’un pneu.
Merci, je dormirai moins bête ce soir hihi 🙂 ♥
Très content que l’article t’ait été utile et qu’il t’ait appris 2 ou 3 trucs au passage 😉
Merci pour ton message 🙂
Super article, merci beaucoup.
Avec plaisir, merci pour ton passage par ici Bruno 😉
Vraiment cool cet article ! Merci pour les précisions, car chaque marque redouble d’ingéniosité pour vanter leurs pneus et donc le choix ne s’avère que plus compliqué. Maintenant je sais vers quoi m’orienter Ride safe ✌
Merci beaucoup, gaffe sur la route